Qu’il s’agisse de créer un site internet vitrine, une application mobile ou de refondre une identité visuelle, le cahier des charges constitue le socle de tout projet digital sérieux. Document contractuel, il aligne attentes, ressources et périmètre, tout en balisant le budget et le planning. Découvrez ci-dessous un modèle éprouvé, prêt à l’emploi, pour sécuriser votre projet web de A à Z.
Pourquoi rédiger un cahier des charges ?
- Aligner les parties prenantes : marketing, technique, direction… chacun parle le même langage.
- Limiter les risques de dérives de coûts, délais ou fonctionnalités.
- Faciliter les estimations budgétaires et planifier les ressources.
- Servir de boussole tout au long du développement.
« Le cahier des charges est la pierre angulaire de votre projet ».
Template de cahier des charges : la structure idéale
Utilisez cette trame pour formaliser chaque aspect de votre projet digital. Chaque section peut être adaptée à la taille de votre organisation ou à la complexité du livrable.
1. Contexte & présentation générale
- Qui êtes-vous ? Mission, valeurs, positionnement.
- Pourquoi ce projet ? Refonte, lancement, diversification…
- Interlocuteurs clés : Sponsor, chef de projet, référent technique.
2. Objectifs du projet
- Business : +20 % de ventes, génération de leads, fidélisation.
- Utilisateurs : fluidifier la navigation, accélérer la prise de contact.
- Cibles (personas) : âge, profession, besoins, maturité digitale.
3. Périmètre fonctionnel
- Arborescence prévue (pages ou écrans).
- Fonctionnalités détaillées : formulaire RGPD, moteur de recherche, espace client, paiement sécurisé.
4. Exigences créatives (UX/UI)
- Identité visuelle : logo, palette, typos, ton visuel.
- Inspiration & contre-exemples : références à documenter.
- Parcours utilisateur : points de friction à éliminer, micro-interactions clés.
5. Spécifications techniques
- Hébergement et montée en charge.
- Technologies : CMS, framework, headless ou sur-mesure.
- APIs & intégrations : CRM, ERP, analytics.
- Performance & sécurité : temps de chargement < 3 s, SSL, conformité RGPD.
6. Contraintes de projet
- Budget prévisionnel : fourchette réaliste.
- Planning : jalons, dates butoirs, phases de recette.
- Reprise de l’existant : contenus, bases de données.
7. Livrables & suivi
- Livrables : maquettes, code source, documentation, formation.
- Suivi / reporting : rythme des points, outils (Trello, Slack).
Checklist avant envoi au prestataire
- Les objectifs sont-ils SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes, temporels) ?
- Chaque fonctionnalité dispose-t-elle d’un critère d’acceptation clair ?
- Le cahier des charges cite-il les priorités (must have vs nice to have) ?
- Les contraintes légales (accessibilité, RGPD) sont-elles mentionnées ?
- La responsabilité de validation de chaque étape est-elle définie ?
Bonnes pratiques & pièges à éviter
Bonnes pratiques
- Impliquer les parties prenantes dès le début.
- Piloter l’expression du besoin plutôt que la solution.
- Prévoir un espace pour les innovations du prestataire.
- Documenter les hypothèses budgétaires.
Erreurs courantes
- Rester trop vague (ex. « design moderne »).
- Surcharger le document de détails techniques inutiles.
- Sous-estimer la phase de recette utilisateur.
- Figer le périmètre sans latitude d’ajustement.
Selon le Project Management Institute, une planification insuffisante conduit 37 % des initiatives au fiasco.
Outils pour accélérer votre gestion de projet digital
- Figma ou Miro pour les wireframes.
- Trello ou Asana pour le suivi des tâches.
- Jira si la complexité technique l’exige.
- Templates Word / Google Docs pour démarrer plus vite.
Conclusion
Un cahier des charges bien ficelé est votre assurance tous risques : il aligne les attentes, stimule la créativité et sécurise le budget. Prenez le temps de suivre ce template, cochez chaque item de la checklist et vous mettrez votre projet web sur la voie du succès.
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